Contrôle de Dysplasie

Tous nos chiens de grandes races : Bouvier Bernois, Berger de Podhale et Altdeuscher Schäferhund, ont un contrôle systématique de dysplasie avant de les faire reproduire.

La dysplasie des hanches :

C’est une maladie malheureusement très répandue chez de nombreux chiens, en particulier chez les moyennes et grandes races. La dysplasie de la hanche se manifeste de façon précoce par de l’arthrose plus ou moins importante. La tête du fémur, emboîtée dans la cavité glénoïde du bassin, y est maintenue par une capsule fibreuse, par les muscles de cette zone, et par un ligament appelé « ligament de la tête ».

Dans le cas d’une dysplasie, il existe une défaillance de ce ligament : Il ne fixe plus complètement la tête qui bouge alors anormalement dans sa cavité, entraînant une déformation puis de l’arthrose.

Bien qu’elle soit héréditaire, et malgré les efforts des éleveurs, le système de transmission très complexe de la dysplasie ne permet pas de l’éradiquer complètement.

Il faut préciser également que d’autres facteurs que la transmission génétique peuvent jouer dans le développement de cette affection : L’alimentation et l’environnement, avec d’éventuels excès d’activité physique.

Le traitement peut consister soit en l’administration d’anti-inflammatoires sous forme de cachets ou en injections, soit en une opération chirurgicale. Il en existe de nombreuses techniques, selon l’évolution de l’affection et de l’état général du chien. On pratique aussi aujourd’hui la pose de prothèses, méthode plus coûteuse mais qui semble se révéler efficace.

Selon la gravité de la dysplasie, et après établissement d’un diagnostic par radiographie (seulement à partir de l’âge de 12 à 18 mois selon la race), le chien est classé dans l’une des catégories correspondant à son état. De A à E (A étant le signe de l’absence de dysplasie et E la forme la plus prononcée).

La dysplasie des coudes :

C’est un terme regroupant 4 affections différentes : l’ostéochondrite dissécante, la non-union du processus anconé, la fragmentation du processus coronoïde, et l’incongruence du coude

- Ostéochondrite dissécante (OCD)

· - Un fragment cartilagineux se détache partiellement ou complètement de la surface articulaire du condyle huméral médial. Une inflammation articulaire et une douleur apparaissent.

- Fragmentation du processus coronoïde médial

- Un petit fragment osseux situé à la face interne de l’articulation se détache de l’ulna (cubitus). Ce fragment irrite la surface articulaire et érode le cartilage de l’humérus adjacent.

- Non-union du processus anconé

- Un fragment osseux situé à l’arrière du coude ne s’est pas fusionné avec l’ulna durant la croissance. Normalement, ce processus osseux fusionne avec l’ulna vers l’âge de 16 semaines. Les races prédisposées sont les Berger Allemands, les Bassets, les Mastiffs et les Saint-Bernards

- Incongruence du coude

- La conformation de l’articulation est imparfaite, et le cartilage articulaire s’érode rapidement. De manière simplifiée, les surfaces articulaires ne s’emboitent pas correctement et il en résulte de l’arthrose

Des clichés radiographiques du coude permettent de réaliser le diagnostic de non-union du processus anconé et parfois de l’OCD et de la fragmentation du processus coronoïde Le scanner est plus précis que les radiographies pour un diagnostic définitif, mais présente une marge d’erreur de 15%

- S’il existe une suspicion de fragmentation du processus coronoïde ou d’OCD, l’arthroscopie peut être proposée, car bien qu’invasive, elle permet le traitement des éventuelles lésions dans le même temps.

Exemples de hanches et de coudes parfaits :

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Attention :

- pas de grandes ballades avant l’âge d’un an pas de sauts - éviter les marches d’escaliers - éviter le carrelage sur lequel les chiens glissent - lui donner une très bonne alimentation (alimentation industrielle premium) - pas d’excès de poids

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La SCC en date du 13 juillet 2007 nous dit que :

Lorsqu’un vétérinaire pratique une radiographie sur un chien afin de déterminer s’il souffre ou non de dysplasie de la hanche , il doit pratiquer une anesthésie ou donner un sédatif afin que les muscles se relâchent lors de la radiographie. Dans un mail du 13/07/07, le Professeur Genevois précise : La circulaire FCI étant très précise, les radiographies sur animaux vigiles ne pourront plus faire l’objet d’une interprétation officielle. Pour permettre aux personnes qui disposent de clichés déjà effectués cette décision ( refus d’interprétation) sera mise en application qu’à partir du 1er octobre 2007.

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Le déroulement d’un dépistage de dysplasie chez le vétérinaire Dr Mirkovic qui a eu la gentillesse de nous permettre de faire ces photos et que nous remercions.

Préparation à l’anesthésie :

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L'alimentation de nos chiens

L’alimentation de nos chiens : Au cours des millénaires, l’homme a domestiqué des chiens sauvages. Usant de sa pensée et de ses connaissances, il a peu à peu créé des races aux caractères physiques et sociaux précis : chiens bergers, chiens de chasse, de garde, chiens de compagnie, etc.. Depuis plus de 8000 ans, le chien partage la vie de l’homme et, malgré ses différences de races, de tailles ou de robes, le Chien a conservé le même appareil digestif et les mêmes goûts alimentaires que ses cousins sauvages (le loup, le lycaon, le dingo, etc.) : la viande crue fraîche ou faisandée, les abats, nombre de fruits et de plantes, toutes nourritures riches en enzymes, vitamines et sels minéraux naturels.

Nos chiens sont carnivores et ont besoin dans leur alimentation une majorité de viande. Alors Attention à l’alimentation industrielle séche et humide, préférez une alimentation sans céréales avec comme ingrédient principal de la viande fraîche.

Le principal problème est la présence de mycotoxines dans les céréales dues à des champignons se développant sur la plante vivante dans le champ et continuant à se développer dans les sacs. Mycotoxines pouvant provoquer de gros problèmes de santé chez les chiens et les chats.

Pourquoi en premier ingrédient de la viande fraîche parce que nos chiens sont des carnivores et qu’ils ont besoin de viande. Et pourquoi viande fraîche : parce qu’elle est contrôlée comme apte à la consommation humaine et ne sera pas issue de déchets de viande provenant d’animaux malades.

Vous devez comprendre que votre chien est un être vivant, donc respectable, dont vous devez assurer la meilleure et la plus longue vie possible.

Il existe une Association LA SNAC *Sécurité de la Nourriture pour nos Animaux Compagnie*. Cette Association a pour but de faire procéder à des analyses régulièrement sur les aliments secs (croquettes) et humides (pâté) sur de nouveaux produits et produits existants, toutes marques confondues, tout au long de l’année.

Elle a pour but également de faire établir des normes de fabrication pour l’alimentation de nos chiens et chats. Actuellement, aucune norme n’est établie en Europe.

Evidemment tout ceci a un coût financier important. Cette association a grandement besoin d’adhérents pour l’aider à payer ces analyses et tous les frais que cela occasionne. Sachant qu’elle fait ça pour le bien-être de nos compagnons chiens et chats.

Cette Association à but non lucratif est dirigée par des bénévoles sans intérêt personnel et sans être pilotée par des grandes marques.

Je vous invite à rejoindre l’Association en devenant adhérent.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à rejoindre l’Association SNAC.

Nos chiens mangent des croquettes fabriquées à base de viande fraîche comme ingrédient principal et sans céréales.

La Vaccination

La Vaccination
vendredi 10 janvier 2014 par Christelle
Publié le 08 janvier 2013

Baptiste Ricard-Châtelain
Article écrit par Baptiste Ricard-Châtelain Edition Le Soleil

Des vaccins en trop pour nos animaux
Des vaccins en trop pour nos animaux

L’AAHA prône une vaccination de base de Fido tous les trois ans, pas avant, peu importe la marque du produit utilisé, peu importe que les directives inscrites sur le contenant. Le manque de recherches scientifiques fiables justifie la retenue, plaide le Dr Welborn.

(Québec) Les propriétaires d’animaux de compagnie sont souvent aux petits soins avec Pitou et Minou. Bien nourris, bien logés, ils font partie de la famille, sont cajolés et, parfois, un peu trop gâtés... Plusieurs sont donc accompagnés religieusement par leurs maîtres dans le pèlerinage annuel chez le vétérinaire ; l’occasion de s’assurer que les excès ne nuisent pas au compagnon à quatre pattes et de lui offrir une série de piqûres qui repousseront le mal. Mais, vous êtes-vous déjà demandé si ces vaccins sont nécessaires ? À quelle fréquence faites-vous immuniser vos bêtes ?

Des vétérinaires québécois recommandent que les animaux de compagnie reçoivent les vaccins de base régulièrement, parfois annuellement ou tous les deux ans, tel que prescrit par les pharmaceutiques sur les boîtes de leurs fioles. Ces produits seraient pourtant efficaces durant plus de cinq ans, voire sept ans, chez les chiens et les chats en santé.

« Lorsque les vaccins de base sont administrés à des animaux adultes, l’immunité qui en résulte dure généralement au moins trois ans. Elle pourrait durer plus longtemps chez certains animaux », explique au Soleil le Dr Link V. Welborn, joint par courriel en Floride, où il pratique. Notre correspondant connaît bien le sujet, puisqu’il dirige le comité de l’American Animal Hospital Association (AAHA) édictant les lignes directrices en matière de vaccination.

Donc, il est maintenant admis dans la profession que l’immunisation de base est valide « au moins trois ans ». La plupart des pharmaceutiques présentes dans le marché des animaux de compagnie adhèrent aussi à ce calendrier, même si plusieurs inscrivent encore sur les étiquettes de leurs produits qu’ils doivent être administrés chaque année, écrit le Dr Welborn.

Pour Pitou

La plus récente mouture des recommandations destinées aux vétérinaires, publiées en 2011 par l’AAHA, va encore plus loin que le spécialiste. Pour Pitou, on y conseille une immunisation de base contre trois principaux virus. Alors, combien de temps résistera votre toutou une fois traité contre la maladie de Carré (le distemper) et le parvovirus ?

« Parmi les chiens en bonne santé, tous les vaccins commercialisés contre [ces virus] devraient induire une réponse immunitaire protectrice soutenue durant au minimum cinq ans. »

On étire même le délai de résistance contre l’hépatite (adénovirus) : « Parmi les chiens en bonne santé, tous les vaccins commercialisés devraient induire une réponse immunitaire protectrice soutenue durant au minimum sept ans. »

Malgré cela, l’AAHA prône une vaccination de base de Fido tous les trois ans, pas avant, peu importe la marque du produit utilisé, peu importe que les directives inscrites sur le contenant. Le manque de recherches scientifiques fiables justifie la retenue, plaide le Dr Welborn.

Pour Minou

Pour les chats ? Toujours pour la vaccination de base, les lignes directrices de l’American Association of Feline Practitioners (AAFP) diffusées en 2006 invitent aussi les vétérinaires à piquer Ti-Mine « pas plus souvent qu’aux trois ans ».

Et les vétérinaires québécois, ils en pensent quoi ? Nous avons joint au hasard quelques cliniques ainsi que des pensions animales histoire de vérifier si ces lignes directrices sont bien accueillies. Certains embrassent le plan de match de l’AAHA. Un exemple : l’Hôpital vétérinaire des Seigneuries, propriété du président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, Joël Bergeron, n’inocule les produits de base aux chiens et aux chats que tous les trois ans. Même délai pour ceux contre la rage.

Le propriétaire d’une « auberge » pour animaux nous a toutefois déclaré que certains médecins exigent encore des rappels annuels sur les certificats de vaccination de ses pensionnaires. Des cliniques nous ont aussi proposé des rappels tous les deux ans.

L’Association canadienne des médecins vétérinaires soutient également que des vaccins de base ne sont performants que durant 12 mois. « Ça dépend du vaccin, ça dépend du manufacturier, ça dépend de l’étiquetage. Certains sont bons pour un an, d’autres sont bons pour trois ans ; ça dépend lequel on injecte », affirme le Dr Warren Skippon, gestionnaire, enjeux nationaux et bien-être des animaux.

Les vétérinaires ne sont pas seuls à vacciner plus souvent que recommandé. La fondation Mira, par exemple, pique ses animaux reproducteurs chaque année, les autres chiens-guides tous les deux ans, même si la pharmaceutique fournissant leurs vaccins de base a clairement indiqué que ces traitements sont valides durant au moins trois ans. On préfère jouer de prudence, note la responsable de la santé animale Josée Depars.

Visite annuelle

Alors, vous pouvez sauter sur le téléphone pour annuler votre prochain rendez-vous chez le vétérinaire ? Ce n’est pas si simple. Quoique la vaccination de base, ainsi que l’immunisation contre la rage, protège votre compagnon durant « au moins trois ans », il reste que le style de vie de votre toutou pourrait justifier d’autres piqûres.

Pour Minet, c’est un peu plus facile : les produits valides quelques années devraient suffire, selon les recommandations de l’AAFP. Pour Fido, la panoplie de vaccins est plus variée. Voilà pourquoi nous avons insisté sur la terminologie « vaccin de base ».

Les animaux qui fréquentent les « garderies » pendant les vacances des maîtres recevront fort probablement le vaccin contre la toux de chenil (Bordetella). Le chien qui marche en forêt pourrait être protégé contre la leptospirose. Ces maladies sont causées par des bactéries et l’immunisation est totalement inefficace après 15 mois, explique la Dre Marie Le Cornec, clinicienne à l’hôpital de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Elle y est responsable de la formation des étudiants finissants.

Autre mise en garde. Il n’est question ici que des vaccins injectés aux animaux adultes. Les chiots et les chatons sont inoculés beaucoup plus souvent que leurs parents.

Le choix revient à chaque clinique et à ses clients

Ni l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, ni l’Association canadienne des médecins vétérinaires n’émettent de recommandations quant à la fréquence de la vaccination des animaux de compagnie, contrairement à leurs collègues étatsuniens. À chaque clinicien de décider... de concert avec le client.

« Nous n’avons pas de politique générale qui dicte la vaccination, commente le Dr Warren Skippon, gestionnaire enjeux nationaux et bien-être des animaux à l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV). Nous laissons le vétérinaire, en consultation avec le propriétaire du chien ou du chat, recommander un plan de vaccination.

« L’ACMV conseille toutefois que les propriétaires d’animaux visitent régulièrement leur vétérinaire, une fois l’an par exemple, pour un examen de santé. La vaccination fera partie de cet examen. »

Dans une prise de position révisée en mars 2012, l’ACMV se mouille toutefois un peu plus : « Les données sur la sérologie et les tests de provocation, ainsi que des groupes d’experts suggèrent que la vaccination peut fournir une immunité qui dure au-delà des recommandations de l’étiquette des vaccins pour certaines maladies virales. »

Fréquence qui s’étire

Le président de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ), le Dr Joël Bergeron, observe que la fréquence des rappels tend à s’étirer. Son organisation n’émet cependant pas de directives en la matière.

Dans sa clinique, M. Bergeron applique néanmoins les normes étatsuniennes, aussi enseignées à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal : il prescrit les vaccins de base, et celui contre la rage, tous les trois ans. La déontologie de la profession n’oblige toutefois pas ses confrères et consoeurs à le suivre. Il souligne par contre que le praticien a « un devoir d’information » auprès du client ; les propriétaires de chiens et de chats devraient donc connaître les développements en matière de vaccination.